Archonte vivait dans un petit village paisible. Il habitait avec son père, sa mère, ses 2 petits frères, son grand frère et sa grande soeur. Sa famille étant nombreuse, il commenca à travailler très tôt. Il fut embaucher chez les forgerons, car il possédait une force et une endurance hors du commun pour un petit garçon de 15 ans.
La vit était difficille pour cette grande famille, les années passant les parents vieillissaient, et ils ne pouvaient plus subvenir aux besoins de leur famille.
Mais leur vie prit une tout autre tournure le jour où le grand frère et la grande soeur, décidérent de partirent dans une grande ville afin d'avoir un meilleur avenir.
Archonte dut alors redoubler d'efforts dans son travail, et il impressionna tout le village. Ce fut dur pour lui, mais 2 ans plus tard, leur vie redevenait plus calme.
Lors de son 17 ème anniversaire, son père l'emmena en forêt. Il voulait lui faire découvrir pour la première fois les plaisirs de la chasse.
Ils partirent donc tout les 2 tôt le matin.
-Dit papa, pourquoi est ce que l'on part si tôt, demanda le petit Archonte.
-Et bien vois tu fiston, la chasse est une activité, où tu dois être extrêment patient. En partant tôt, celà nous permet de nous placer à des endroits où l'on pourra placer des pièges afin de surprendre le gibier. Tu sais, à cette heure là les animaux dorment encore!
-Moi aussi à cette heure là je dors encore papa.
Le père le regarda et sourit.
Les heures passant, Archonte et son père réussirent à prendre 3 lièvres et une biche.
-Archonte, je crois que nous avons fais les provisions. Nous allons pouvoir rentrer maintenant, c'est ta mère qui va être contente.
Chemin fesant, le vent se leva et Archonte interpella son père.
-Papa, le vent apporte une odeur de bruler. Tu crois qu'au village ils font la fête et ils ont monté un banquet.
Le père s'arrêta, puis il prit une profonde inspiration; il se figea. Archonte vit le changement d'attitude et demanda:
-P'pa, p'pa qu'est c'qui s'passe!
Mais le père n'écouta pas Archonte, il se mit à courrir. Mais Archonte n'avait pas les mêmes jambes, et il mit du temps à le ratrapper. Il le vit là devant lui à la lisière de la forêt, les bras figés le long du corps.
-P'pa!
-Archonte, reste là.
-Mais P'pa qu'est c'qui s'passe?
-Obéis moi veux tu! Je te dis de ne pas bouger. Papa, va revenir. Donnes lui l'arc et le carquois veux tu?
Archonte s'exécuta, puis son père sortit de la forêt. Archonte le suivit du regard et compris enfin. Il venait juste de réaliser. La banquet auquel il s'attendait, n'était en fait que son village qui était en feu.
Et c'est alors qu'il entendit des hurlements. Pas des hurlements que l'on entend lorsque quelqu'un se blesse, des hurlements inhumains, à vous glacer le sang.
Il se cacha dans les buissons. Le temps passa, et la chaleur de la journée diminua. Son corps se mit à s'engourdir, puis il s'endormit.
Le lendemain il se réveilla, et il repensa aux évènements de la veille. Il chercha son père du regard, et l'appella.
-P'pa, P'pa!
Ne le trouvant pas, il courut vers son village, ou du moins ce qu'il en restait. Ce qu'il trouva resta à jamais gravé dans sa mémoire. Les toitures des maisons avait disparu à cause des morsures du feu, les maisons n'avaient plus de portes. Des cadavres jonchaient le sol.
Une odeur vint lui titiller le nez, une odeur nauséabonde. L'odeur de la chaire brûlée!
Et il vomit, jusqu'à n'en plus pouvoir.
Il se remit debout, puis rassemblant ses forces, il courut chez lui.
La scène était encore plus atroce. Son père avait été crucifié, mais la croix était à l'envers et planté devant la porte de la maison. Il entra .Sa mère ne se trouvait plus là, et ses 2 petits frères... Ce qu'il avait devant lui, était ces 2 petits frères.
Il sortit de la maison, et se mit à vomir de nouveau. C'est alors qu'il entendit un rale. Il se retourna et vit qu'il restait une étincelle de vie en son père.
-P'pa.
-Fiston, écoutes moi bien. Fais moi la promesse que jamais tu ne te détourneras du droit chemin. Toujours tu défendras les plus pauvres et les plus démunis. Ne vis pas juste par vengeance, car après il ne te restera plus rien car tu auras été aveuglé par celle ci.
Puis son père poussa son dernier souffle et mourrut.
Archonte se dirigea vers la forge, et travailla toute la matinée. Il se fabriqua une épée à 2 mains. Elle était lourde, mais pour lui, celà ressemblait à un vulgaire coutelas. Il lui fit une lame à double tranchant, mais pas de garde. Le manche fut fait avec des lanières de sangliers.
Une fois finis, il entreprit une série de moulinets, puis fit une autre d'estocade sur une mannequin de bois.
Il était prêt, on pouvait lire dans ses yeux... la détermination, toute trace de peur, de doute avait disparu.